« L’orgueil en l’homme; l’humilité en Dieu »


Samedi  le 18 août 2012                                       

« L’orgueil en l’homme; l’humilité en Dieu » Amen.     

L’humilité précède la gloire et l’orgueil la chute. Béni sois L’Éternel, notre Dieu qui nous fait grandir de semaine en semaine et nous dévoile les secrets de son cœur.                        

Qui est le plus grand? (Marc 9 :34). C’est la question que se  sont posés les disciples de Jésus; ils cherchaient peut-être à combler la place de Jésus laissée libre, lorsque ce dernier leur apprit qu’il sera livré aux mains des hommes et mis à mort.   Jésus s’étant rendu compte que ses disciples se posaient la question de savoir lequel était le plus grand, les appela et dit : « Si quelqu’un veut être le premier, il doit être le dernier de tous et le serviteur de tous » (Marc 9 :35).    
Jésus montre à ses disciples et nous parle au travers de ce message la personne qui va occuper la première place dans son royaume.  Cette personne doit considérer les autres comme au-dessus de lui.  La place du premier est définie dans le royaume de Dieu comme celui qui sert les autres, celui qui prend la dernière place alors que tout le monde est servi; celui qui considère les intérêts des autres avant les siens.  Si nous voulons être acceptés comme premiers pour le Seigneur, nous devons briser tout orgueil en nous, nous faire petits aux yeux de Dieu,  s’oublier nous-mêmes souvent pour faire passer le bien-être des autres avant le nôtre.  C’est Dieu qui élève, celui qui s’élève sera abaissé et celui qui s’abaisse sera élevé (Luc 18 :14).  Lorsque Dieu nous appelle, il nous met dans une position de serviteur et de servante.  L’appel ne signifie pas  s’accaparer les meilleurs morceaux dans un plat de nourriture, mais savoir attendre que tous se servent pour avoir droit à son tour par la suite.  Ce n’est pas avoir une piètre opinion de soi; mais de ne pas avoir une opinion haute et exagérée de soi, au point de regarder les autres comme inférieurs.  La Parole de Dieu nous parle des fils d’Éli, Lévites, ayant des fonctions d’administrateurs dans l’œuvre de Dieu, se servaient les meilleurs morceaux de viande qui étaient cuisinés pour les rassemblements du peuple.  Ils s’inquiétaient pour les autres et étaient imbus d’eux-mêmes.  Les écritures  nous disent (en plus d’autres choses qu’ils faisaient) que cela était mal.
Le Seigneur les a punis de mort parce que cela constituait un affront et une désobéissance à la loi de Dieu.  Leur comportement était hautaine, intolérable pour les serviteurs de Dieu!  Le Seigneur confirme toujours sa parole; dans ce cas-ci, le salaire de ce mauvais comportement était la mort.  Les deux fils sont morts à la bataille, le serviteur Éli lui-même s’est écroulé de sa chaise et en est mort; sa belle fille qui donnait naissance à un bébé en est morte.  Toute une famille disséminée à cause de l’orgueil et du péché!  Faisons attention, serviteurs de l’Éternel car l’orgueil nous amène à la ruine, à la chute, non seulement pour nous; mais en plus, nous entrainons nos familles. Restons fermes dans la vérité et n’acceptons pas de compromis, même si cela vient de nos enfants ou de nos conjoints bien-aimés! Car c’est cela qui est arrivé au serviteur Éli qui a cautionné ses fils alors qu’ils étaient dans le péché.

Le Seigneur n’aime pas l’orgueil, un serviteur orgueilleux n’est pas un grand dans le royaume de Dieu.  La gloire de Dieu n’est pas faite pour les serviteurs qui passent leur propre intérêt au-dessus du peuple sur lequel ils doivent veiller.  Jésus plaça  un enfant au milieu des disciples et leur dit celui qui reçoit un enfant comme celui-ci par amour pour moi, me reçoit moi-même, mais aussi celui qui m’a envoyé » (Marc 9 :37).  Jésus nous enseigne à considérer les plus petits comme plus grands que nous; un enfant ici représente le plus pauvre, le mal aimé, le mal habillé, le démuni, le moins riche, le moins éduqué, le moins nanti, le moins fortuné, bref tous les moins que nous.  La Parole nous exhorte à élever ces plus petits et les considérer comme Jésus lui-même.  La discussion  sur cette question entre les disciples dénote l’orgueil en l’homme. L’orgueil nous amène à des disputes, à des situations créant toutes formes de rivalités et de concurrence entre nous.  Le royaume de Dieu a suffisamment de places pour tous; et c’est Dieu seul qui les attribue à chacun.  Pauvres humains que nous sommes, demandons donc la grâce de Dieu et laissons le agir dans toute situation! (Luc 9.46-48)
Le message nous exhorte à briser l’orgueil, à servir les autres et non à chercher à être servi en premier.  Jésus a servi les autres lors de son passage sur la terre, il s’est fait homme, n’a pas cherché à être l’égal de Dieu, a accepté de porter nos péchés jusqu’à la mort sur la croix.  C’est pour cela que Dieu l’a élevé à la plus haute place et lui a donné le nom supérieur à tout autre nom.  Dieu a honoré le nom de Jésus afin que les tous êtres se mettent à genoux, dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que tous proclament à la gloire de Dieu que Jésus est le Seigneur (Philippiens 2). 

Jésus a choisi de vivre dans l’humilité, il a renoncé à tout et s’est montré obéissant jusqu’à la mort.  L’attitude de Jésus était loin d’être celle d’un orgueilleux.  Il a agi comme serviteur attentionné et soucieux du bien-être de ses disciples : il leur promet le Saint-Esprit afin qu’ils ne restent pas seuls; il a nourri la foule qui le suivait; il parcourait les villes et les villages, les écritures ne nous disent pas que Jésus avait un cheval, il a marché sûrement à pied pendant de longs kilomètres pour rencontrer les gens et leur faire du bien par la Parole de Dieu, la guérison de leurs corps et le salut de leur âme.  Les écritures nous disent que Jésus a lavé les pieds de ses disciples, quelle humilité!  Jésus a mis de côté son statut, il est Dieu; il a renoncé à tout et pour cela, Dieu l’a honoré, lui a donné un nom supérieur et élevé son nom au-dessus de tout nom…
La Parole nous dit que Dieu résiste aux orgueilleux et qu’il fait grâce aux humbles.  Si nous pensons servir Dieu en pensant nous élever nous-mêmes, il est temps de corriger le tir.  Car c’est dans l’humilité que la gloire de Dieu se manifeste.  Dieu nous appelle à le servir aujourd’hui dans l’humilité et loin de nous l’orgueil! Car « L’humilité précède la gloire » (proverbes 15 :33). 
Rappelons-nous que « C’est celui qui est le petit parmi vous qui est le plus grand »
 (Luc 9 :46-48)Cherchons à être grand aux yeux de Dieu au prix des humiliations de ce monde et puis quoi!  Restons sur la touche serviteurs de l’Éternel et continuons notre marche car il y a une agréable demeure qui nous attend au Paradis.

Soyez bénis.

« Le doute ralentit l’accomplissement des promesses de Dieu, mais nous rend plus forts»


« Le doute ralentit l’accomplissement des promesses de Dieu, mais nous rend plus forts » Amen.

Encore un message que nous fait don notre Père, Amen.
Le doute est une forme d’incrédulité.  Lorsque tu regardes à la chose qui doit arriver, mais qui n’arrive pas encore.  Au lieu de poser ton regard sur la promesse, tu dois plutôt poser ton regard sur celui qui accomplit la promesse. Voici comment Dieu voit la personne qui doute «...Car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre » (Jacques 1:6).  La personne qui doute n’a pas d’ancrage, ballottée, balancée, malmenée de tous les côtés par les flots de la vie. Ce n’est pas cela que Dieu souhaite que nous soyons. Car il est LE  ROCHER sur lequel nous devons nous tenir, qui nous sécurise des flots qui tourmentent le monde.
 L’Esprit de Dieu nous dit que le doute ralentit, retarde l’exécution ou la réalisation de la promesse principalement parce que nous dirigeons notre regard à la mauvaise place.

 (Romains 14:23) : « … Tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est péché ».  La Parole  dit que nous péchons lorsque nous doutons car nous n’agissons pas par conviction.  La Parole de Dieu nous dit que c’est notre péché qui met une barrière entre nous et Dieu.  En péchant, nous empêchons Dieu de travailler pour nous et retardons en même temps nos promesses.  Pourtant  « C’est une prophétie dont le temps est déjà fixé, elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas; si elle tarde, attends la, car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement » (Habakuk2;3).  Dieu nous dit qu’il promet et il  fixe un temps pour la réalisation de la chose.  Pendant ce temps, la promesse est en marche; mais tu dois également demeurer dans cette marche et non en dehors.  Si tu pèches, tu la retardes parce que tu dois répartir à zéro par la repentance pour revenir dans la marche.  Un temps s’est écoulé et a prolongé l’accomplissement de la promesse.  Dieu ne retirera pas sa promesse, car il est écrit : que si la promesse tarde à venir, attends la, elle s’accomplira avec certitude.  Oui le doute nous éloigne de la promesse, parce que nous agissons à contrecourant. Le doute est un manque de foi, même temporaire, notre foi est constamment attaquée par de fausses doctrines.  « Évite les discours vains et profanes, éloigne-toi de ceux qui se détournent de la vérité, et qui renversent la foi de quelques-uns » Timothée 2 :15-18)


Lorsque la Parole de Dieu nous dit que ces promesses s’accompliront certainement, cela signifie qu’il faut garder la foi et attendre jusqu’à l’accomplissent final.  Mais il est dit également que même si elles tardent à arriver que nous les attendions.  C’est  dans l’attente que le doute pourrait s’installer, parce que nous sommes envahis par des sentiments mélangés : nous voulons croire, mais nous pensons que cela  ressemble à l’imaginaire; nous subissons toutes sortes d’influences…
Frères et sœurs, Dieu  annonce et il accomplit.  Lorsqu’il  semble changer d’avis, il l’avertit.  Dieu envoie son prophète dire  au roi Ézéchias qu’il va mourir, parce que celui-ci était malade.  Quelque temps à peine après l’annonce de la nouvelle, le roi se met à genoux et prie pour que Dieu lui donne la vie.  Dieu, dans sa miséricorde lui épargne la mort, il est guéri et Dieu lui rajoute quinze ans supplémentaires sur sa vie.  

N’oublions pas que la foi est une ferme assurance des choses que nous espérons et une démonstration de celles qu’on ne voit pas (Hébreux 11 :1).  Deux mots principalement ressortent de cette définition : Ferme et démonstration.  Anne, la mère de Samuel est demeurée ferme dans la foi car elle voulait un enfant, celle qui était appelée stérile.  Elle est restée ferme sur sa position malgré le fait que son mari Elkana la réconfortait en lui donnant toujours une double portion de ce qu’il donnait à sa coépouse Penina.  Mais cela n’a pas éloigné Anne de son objectif : prier et demander un enfant à Dieu,  ni changé sa foi en ce Dieu Tout-Puissant.  Elle voulait un enfant et savait que Dieu pouvait lui en donner un; qu’importait sa situation (elle était stérile.   Le roi Ézéchias a répandu son cœur devant Dieu en lui réclamant la vie; il en a fait une démonstration dans la prière, ne sachant même pas que Dieu allait changer la parole prononcée quelque temps auparavant.  C’est cela la foi!  Ces deux personnages ont reçu ce qu’ils ont espéré, et en ont fait la démonstration de leur foi.  L’accomplissement des promesses se fait dans la l’espérance et la démonstration de la foi.  


Une promesse se fait attendre dans la foi et non dans le doute.  Le doute revêt l’incrédulité, même si cela est temporaire.  Ne pensons pas recevoir une promesse dans l’indifférence ou en dehors de notre dépendance à Dieu; c’est lui le rémunérateur de ceux qui le cherchent.
Un personnage qui a douté dans l’environnement de Jésus est Thomas.  Lorsqu’on lui a dit que Jésus était vivant, il a voulu mettre son doigt sur les trous des mains et sur le côté de Jésus pour croire.  L’occasion lui ayant été donnée de voir Jésus, il a cru!  Tu crois parce que tu vois, Mais Jésus dit heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru » (Jean 20:29).


Le doute nous rend plus fort parce que nous retirons des enseignements de la situation vécue autant avec Dieu qu’avec les autres, pour nous permettre de mettre au point notre foi en Dieu.  Notre orgueil est brisé, nous nous sentons impuissants devant la situation; nous laissons la place à Dieu et collaborons avec lui pour faire son œuvre en nous.  Nous lui remettons la situation qui nous cause problème.  Le doute nous rend humble après avoir échoué.  La Parole déclare: l’humilité précède la gloire.  Dans le doute, il n y a point d’humilité.  Amen.

Soyez bénis.